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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR AVANT D'ACHETER DANS LE NEUF
Inutile d’espérer une hauteur sous plafond digne d’un immeuble haussmannien ni profiter du charme des poutres apparentes de l’ancien. Devenir propriétaire dans le neuf, c’est avoir un logement aux standards actuels et aussi s’armer de patience. Car entre le moment où vous achetez sur plan en Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) et la remise des clés, il s’écoule en moyenne un délai d’un an et demi à deux ans.
Dans un futur immeuble collectif, vous devez tenir compte du rythme de la commercialisation du programme de logements (un promoteur immobilier ne peut lancer un chantier si la moitié du programme n’a pas été précommercialisée). Il est essentiel de vous rendre sur place, se faire une idée à partir de la maquette ou de la perspective qui vous sont présentées. Il faut faire preuve d’imagination et se projeter. Un bien neuf situé près des commerces, des écoles et desservi par les réseaux de transports doit conforter votre choix. L’emplacement est un élément déterminant à prendre en compte tout comme la réputation du promoteur.
Droits de mutation réduits
Alors quels sont les avantages? Tout d’abord, les droits de mutation sont moins élevés dans le neuf que dans l’ancien. Il faut compter 3% à 4 % du prix de vente contre une moyenne de 7% à 8 % pour une acquisition dans l’ancien. D’autre part, si vous réalisez un investissement locatif (dispositif Pinel), vous bénéficiez d’avantages fiscaux avec des réductions d’impôt de 12% à 21 % sur le prix du bien et vous pouvez le louer à vos ascendants/descendants. Ensuite, vous payez selon un échelonnement très précis, en plusieurs fois, jusqu’à la fin du chantier.
Dans de nombreuses communes, vous êtes exonéré de la taxe foncière. Cet avantage est valable pendant les deux ans suivant l’achèvement de la construction. Vous pouvez bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % ou 7 % au lieu de 20 % si votre résidence principale est située dans un quartier couvert par une convention de rénovation (dit « zone ANRU »). Si vous achetez pour la première fois, le PTZ (prêt à taux zéro) est un vrai coup de pouce. Ce prêt, sans intérêt, financé par...
« Les députés adoptent un amendement protégeant le titre d’agent immobilier »
L’Assemblée nationale a adopté vendredi 8 juin un amendement pour la protection du titre d’agent immobilier, d’administrateur de biens et et syndic. Aujourd’hui, le président de la Fédération Nationale de l’Immobilier se frotte les mains.
Pour le consommateur, cela va permettre une meilleure compréhension des compétences du professionnel et de la chaîne de responsabilité de son projet immobilier. Du côté professionnel, cela permet une clarification des modèles opérants sur le marché et un re-ordonnancement naturel de la profession. Pour l’Etat, il lui sera plus facile de s’appuyer sur ces nouvelles notions de titre pour porter sa politique du logement
Crédit immobilier : bien investir quand vous êtes en concubinage?
Deux concubins vivent sous le même toit, mais sans bénéficier des mêmes droits que les couples mariés ou pacsés. Pour acheter un bien immobilier en concubinage, mieux vaut se montrer prévoyant.
L'état de concubinage n'implique aucune notion de domicile familial. Quand le logement appartient à l'un des deux, l'autre se retrouve sans protection en cas de vente ou de conflit. Acheter ensemble permet de devenir propriétaires indivis à hauteur de l'apport personnel de chacun. Créer une société civile immobilière (SCI) permet aussi de protéger le conjoint survivant.
Acheter en indivision
Le logement appartient à celui qui l'achète, même si l'autre participe financièrement. Il n'a aucun droit à faire valoir en cas de revente, rappelle Capital. Acheter à deux en indivision reste plus prudent. Quelle que soit la solidité affichée du couple au moment de l'achat, les notaires conseillent aux concubins de bien préciser dans l'acte la contribution réelle de chacun.
La banque demande souvent aux concubins de devenir co-emprunteurs solidaires. Si l'un ne réussit pas à payer sa part, l'autre s'acquittera de toutes les mensualités pour lui. Cet engagement reste valable même en cas de rupture. C'est une dépense de vie courante, ce qui signifie que le payeur ne peut réclamer de remboursement au conjoint défaillant.
La SCI plutôt que la tontine
Notez qu'un seul dossier d'emprunt au lieu de deux permet de payer 3% à 4% moins cher son crédit sur 20 ans. Pour mettre son concubin à l'abri du besoin, mieux vaut acheter via une SCI dont les parts sociales subiront un « démembrement croisé ». Chacun achète une moitié du bien en nue-propriété et l'usufruit de la part de l'autre. Prévoyez environ 2 000 euros de frais de notaire.
Une tontine permet de récupérer automatiquement la part du coacquéreur décédé. Toutefois, le fisc considère ce montage comme un legs. Contrairement à la SCI, le concubin survivant payera donc la taxe de 60% des frais de mutation ! Seule exception admise, le logement devait être la résidence principale et valoir moins de 76 000 euros. Mieux vaut fuir cette solution.